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Reportages

Carnets de voyages
HIVER EN AUBRAC
janvier 2021

par Christian Castanier, Roland Gilhodes et Patrick Le Denmat


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UN RDV TRES PIQUANT....

  Le salon du tatouage à Decazeville


Salon durant lesquel on admire des artistes tatoueurs en plein travail avec chacun des styles complétement différents.

On peut consulter leurs books, admirer leurs techniques et parler avec eux.

Un voyage dans un autre monde qui ne nous laisse pas indifférent et qui peut nous donner des envies de faire un tatouage...

Un RVD très piquant à ne pas manquer.


Texte  Sylvie Fabre.........


Tatouages et portraits (2) février 2020
Par Patrick Le Denmat

URBAN TATOO SHOW 3ème EDITION

Pour la troisième année consécutive Decaville a accueilli le salon du tatouage. Plus de 70 artistes français et internationnaux étaient présents.
Comme les deux années précédentes, un URBAN TRUCK SHOW avec présence de camions customisés et une exposition motos.
Comme les deux années précédentes, le salon a remporté un franc succès.


Texte  Patrick Le Denmat..........


 URBEX - Photos de friches industrielles

Participants: Christian Castanié, Roland Gilhodes, Patrick Le Denmat, Gérard Fournier, Jacques Rigaud.  

Les vestiges des mines de charbon et de leurs usines de traitement de notre région témoignent de l’histoire industrielle et humaine, riche en évènements, des bassins houillers de Decazeville ou de Carmaux.
A Carmaux, en 1789, 200 ouvriers extrayaient 6000 tonnes de charbon. En 1900 ce sont 3500 mineurs qui arrachent de la terre 510 000 tonnes de minerai, puis 1 350 000 tonnes en 1958. Le coke  s’emploie à produire une énergie qui permettait de chauffer, de forger, d’actionner la technique de la vapeur dans l’industrie et les transports, notamment le chemin de fer. Et de produire de l’électricité. Le charbon contribua largement au machinisme et à l’essor industriel de la France et, de fait, à sa place dans le monde.
Les grèves de Carmaux (1892-1895) et le rôle de Jean-Jaurés ont marqué l’histoire sociale de la France et les avancées dans ce domaine.  
Les Houillères du Bassin seront nationalisées en 1946.
Le lavoir à charbon de la  Tronquié  est alors relié par un dense réseau de  voies ferrées et de souterrains aux différents puits du site. Cette immense usine, sur 7 étages, est un lieu d’inspiration photographique exceptionnel, de par son architecture métallique, où la rouille a la part belle sur le béton. L’enchevêtrement de poutres en acier, l’omniprésence de tags plus ou moins artistiques ( le meilleur côtoie le pire…) , les rampes-tunnels qui acheminaient le charbon, autorisent des clichés originaux qui témoignent d’une époque révolue, où l’âpreté des conditions de travail rimait aussi avec plein emploi.
La découverte de puits de pétrole au Sahara, l’apogée de l’énergie hydroélectrique, et la construction des premières centrales nucléaires ont commencé à concurrencer sérieusement le charbon dès 1950. En 1958, grâce aux moyens modernes d’extraction, les mines de Carmaux produisaient la plus grande quantité de charbon de son histoire avec 1 450 000 tonnes/an, avec 1450 mineurs.   Le site de Decazeville cessa son activité en 1966 et le démantèlement du site de Carmaux commença en 1969.  
A l’écart de lavoir, une excavatrice à chenilles, sa flèche munie d’une roue à godets, fait penser à une scène de Star War. Une pelle Bucyrus de 160 tonnes repose prés de plusieurs dumpers dont le diamètre des roues dépasse les 2 mètres. La démesure !
Ce furent 4 journées complètes que nos 5 compères (très prudents) consacrèrent à immortaliser, chacun avec son propre regard, chaque détail de ce site spectaculaire qui est la  propriété d’un industriel toulousain. Ce dernier projette sa mutation en centre de transformation du bois, mais la conjoncture freine son projet. Et pendant ce temps, des individus malveillants et imbéciles en accélèrent la destruction par leurs dégradations. De fait, cette usine est interdite d’accès par décret municipal, et y pénétrer est aux risques et périls des visiteurs. Les escaliers sont extrêmement dangereux et des trous dans les planchers autant de chausse-trappes périlleuses.
Pour nos 5 potes, la prospection des spots photographiques inclut systématiquement  le volet gastronomique du midi, volet animé par l’ami Christian qui leur fera découvrir une adresse à laquelle ils resteront fidèles pendant ces 4 jours : le restaurant « Chez Martine » à Carmaux, 16 place jean-Jaurès, qui régale les papilles de nos ripailleurs avec un menu du jour on ne peut plus abordable.

N.B La locution latine d’Horace  « Carpe Diem » signifie : « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain »




Texte  Jacques Rigaud ..........

Viaduc du Viaur
Imprévisible brouillard…

Participants : Christian Castanié, Patrick Le Denmat, Roland Gilhodes, Gérard Fournier, Jacques Rigaud.

Les brumes de cet hiver ont l’avantage de rester longuement accrochées aux bas-fonds. Enfin, pas toujours…
Nos 5 compères s’étaient donné pour objectif de voir flotter sur une mer de nuage le viaduc du Viaur, dans sa nouvelle livrée blanche, et de saisir le passage fugace du TER Rodez-Albi.
A pied d’œuvre malgré l’heure matinale, ils attendirent vainement le convoi, probablement à cause des grèves.  Thermos de café bien chaud et viennoiseries de Baraqueville, eurent du mal à réchauffer les doigts gourds bien incapables de procéder aux réglages des appareils. Faute de train, ils  furent donc réduits à ne  saisir que le spectacle du pont émergeant de sa couche nuageuse. Magnifique tout de même, SNCF ou pas.
Quelques jours plus tard, le train est bien passé à l’heure  mais point de brumes au rendez-vous ! Rageant tout de même !
Opiniâtres, nos amis ont reconduit l’opération et, cette fois, eurent doit à la parfaite synchronisation des éléments.
Midi a vite été là, pour la plus grande satisfaction de l’épicurien Christian qui avait réservé au restaurant Chez Martine, à Carmaux, où il semble avoir désormais  établi son Q.G…

« J’étais comme enseveli jusqu’à la ceinture dans une nappe de coton d’une blancheur singulière et il me venait des imaginations fantastiques ». Guy de Maupassant




Texte  Jacques Rigaud ..........

LE CEZALLIER
A. Falguières, B. Rêve, V. Brugié, C. André, H. Alibert


Que faire de 3 jours d’oisiveté ? Rien au planning… Pas le moindre petit rendez-vous dans le viseur ! Impossible de savoir qui a eu l’idée, mais l’alerte canicule a incité à prendre un peu d’altitude, ce sera donc le Cézallier.
Une pause s’impose à Salers. Béni soit le soleil qui réchauffe cet enchevêtrement d’imposantes toitures en lauzes, de tourelles et de cheminées .L’étape suivante, Bort-les-Orgues, nous offre de jolies vues sur un alignement de 5 kilomètres d’orgues basaltiques. Après tours et détours, il faut se rendre à l’évidence, aucun endroit ne permet de les photographier de près. Quelques photos du château de Val et des cascades de Cornillou et il est temps de rejoindre notre hébergement par des routes sinueuses et étroites.
Le lendemain, alors que nous avons pris la route de La Godivelle,  nous traversons des étendues sublimes. Et vas-y que je cadre, et vas-y que je déclenche ! Nous sommes prises de Nikonite aigüe !
Au cours d’une halte à Mongreleix, nous tombons sur  un trésor unique, impossible de trouver ça ailleurs… Motus et bouche cousue ! Sapristi, nous n’avons pas effacé les photos ! Nous sommes pris tels des enfants de chœur entrain de …. Chut !
Quelques photos à La Godivelle au lac d’en bas, au lac d’Entraigues et ses cascades. Le Lac de Laspiadale a un petit air scandinave mais les touristes ne sont pas les bienvenus…
Le dernier jour, nous découvrons Allanche. Les modillons de l’église ont beau rivaliser d’originalité, c’est la cascade des Veyrines qui sera notre coup de cœur !


Texte Véronique Brugié...........

Toulouse et coteaux du Lauragais
Décembre 2019
J. Rigaud, C. Castanier, R. Gilhodes, P. Le Denmat

  
Profitant du déplacement d’un entre eux sur Toulouse, quatre compères ont emprunté le chemin des écoliers évitant ainsi l’autoroute A68. Chemin qui les conduisit à Gaillac, Lavaur, Verfeil et Gragnague.
Les coteaux du Lauragais rappellent la Toscane, avec ses fermes typiques en briques roses et colombages et ses cyprès. Le cyprés, est  un symbole fort de l’hospitalité occitane, puisqu’il indiquait aux cathares qu’ils trouveraient dans ces maisons le gîte et  le couvert.  
De la route qui emprunte le haut des collines on aperçoit, au loin,  les sommets enneigés des Pyrénées ariégeoises. Certes, la saison n’offre pas les plus beaux paysages photographiques, mais rendez-vous est pris pour revenir immortaliser les champs de blé et de tournesol.
Petite halte au château de Pierre-Paul RIQUET, l’inventeur et le constructeur du Canal du Midi, qu’une association locale peine à maintenir debout.
Le déjeuner à l’Auberge de Gragnague enchantera nos photographes par le professionnalisme de l’équipe et leur gentillesse pour un copieux menu à 15€. A recommander.
Arrivée à Toulouse en début d’après-midi, le ciel étant légèrement nuageux. Quelques clichés du Port de l’Embouchure, là où le Canal du Midi se raccorde au Canal Latéral à la Garonne et au Canal de Brienne. Le petit groupe longera la piste droite de la Garonne jusqu’au Dôme de la Grave, les quais  St-Pierre, Lucien Lombard et La Daurade.
L’heure bleue leur permettra de saisir les magnifiques Pont Saint-Pierre et Pont Neuf.
Une excellente journée à renouveler encore et encore, compte tenu du potentiel architectural de la Ville Rose et  des fous-rires partagés.


Texte Jacques Rigaud...........

La Cartoucherie
de Alain Carles
février 2019


  
  
L’exposition «The Bullet Factory » littéralement « Usine à balles » a été réalisée du mois d’octobre 2018 au 25 janvier 2019 par l’association toulousaine de Street-art Cis’Art. Initialement prévu sur 15 jours elle a été prolongée de deux mois .
Cis’Art avait convié des graffeurs toulousain à investir la Cartoucherie pour prôner la paix et rendre hommage à ceux et celles qui ont subi la guerre. Au total 44 graffeurs ont répondu à cet appel.
C’est en 1876 que s’installe à Toulouse dans cette zone le premier atelier de chargement des cartouches. Les toulousains surnomment cette zone : « La Cartoucherie ».Pendant la 1ere guerre mondiale, 14730 personnes travaillent à la Cartoucherie. Ce sont majoritairement des femmes, les munitionnettes.
Entre 1939 et 1940 la cartoucherie triple sa production avant de se concentrer sur l’industrie civile lors de l’armistice de 1940. GIAT Industrie s’installe en 1990, l’entreprise appartenant au gouvernement français est un fabricant d’armes. En 1995 sur 30 hectares libérés par la cartoucherie la ville de Toulouse implante le Lycée Hôtelier et le Zénith. Les ateliers de fabrication de munitions ferment définitivement en 1996  
Les artistes n'avaient qu'une seule consigne : utiliser la couleur dorée pour rappeler la couleur des munitions et des étincelles.   
Cette exposition étant terminée je vous propose plusieurs photos de celle-ci. Si l’intérêt photographie n’est pas évident, il me paraît intéressant de fixer ces « graffs »qui sont de véritables œuvres d’art éphémères puisqu’elle ne sont pas destinées à être conservées.

Tatouages et portraits
de Patrick Le Denmat
février 2019


  
Deuxième édition du salon du tatouage au Laminoir de Decazeville.  
70 stands de tatoueurs, stands marchands et animations pour un week-end qui reste gravé... dans la chair !!!

nb : accord des personnes photographiées pour apparaître sur les réseaux sociaux et le Net en général


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